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lundi 26 janvier 2009

Paris pousse l'Europe à avoir une attitude plus souple avec le Hamas


Estimant que la guerre de Gaza a imposé de nouvelles priorités et que l'administration du nouveau président américain, barack obama, pourrait rompre avec la ligne de soutien inconditionnel à Israël, la diplomatie française tente d'imprimer, au niveau européen, un changement de ton à l'égard du Hamas.
Alors que les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne (UE) devaient se réunir, lundi 26 janvier à Bruxelles, pour discuter d'un plan d'action européen pour le Proche-Orient, Paris s'est mis à plaider discrètement pour une forme d'ouverture en direction du mouvement islamiste. "Mais en prenant soin de ne pas affaiblirmahmou abass", le président de l'Autorité palestinienne, souligne-t-on côté français.
Officiellement, l'ouverture d'un dialogue avec le Hamas, qui est placé sur la liste européenne des organisations terroristes, reste une question taboue au sein de l'UE. Celle-ci avait suspendu en 2006 ses versements financiers directs à l'Autorité palestinienne, après la victoire électorale du Hamas.
Aujourd'hui "beaucoup de capitales ne veulent pas répéter la politique d'isolement du Hamas menée après sa victoire électorale car elle a été jugée contre-productive", analyse un diplomate européen. Paris apparaît en pointe sur le sujet.