Le chef de l'Etat a confirmé vouloir poursuivre les réformes décidées mais promis que l'argent que rapporterait l'argent prêté aux banques servirait à financer des mesures sociales.
Une semaine après la mobilisation syndicale du 29 janvier, Nicolas Sarkozy a promis jeudi soir des "mesures sociales" pour répondre à l'inquiétude des Français face à la crise et annoncé la suppression de la taxe professionnelle pour protéger l'activité économique.
Dès le début de son intervention radio-télévisée, le chef de l'Etat a, sans surprise, confirmé qu'il poursuivrait le cap des réformes "au même rythme", mais promis que la somme de 1,4 milliard d'euros rapportés par ces prêts servirait à aider les plus démunis.
"Nous avons mobilisé des moyens importants pour sauver les banques, pour l'instant" ça n'a "pas coûté un centime d'euro" aux Français, a-t-il expliqué sur TF1, France, M6 et RTL, répondant aux nombreuses critiques qui ont suivi sa décision de refinancer le système bancaire mis à mal par la crise financière.
"A la fin de l'année 2009, l'argent que nous avons prêté aux banques pour qu'elles fassent leur métier rapportera au budget de l'Etat 1,4 milliard d'euros (d'intérêts), que j'utiliserai intégralement pour financer des mesures sociales", a expliqué Nicolas Sarkozy.
Parmi les "pistes" susceptibles d'être financées par cette enveloppe, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il réfléchissait à une suppression de la 1ère tranche de l'impôt sur le revenu, à une "augmentation des allocations familiales", et à un "chèque emploi service payé par l'Etat (...) pour les personnes âgées qui vivent seules ou les mères de famille seules".
"L'Etat est prêt à faire un effort" pour "mieux protéger" les jeunes en fin de CDD et qui ne retrouvent pas d'emploi du fait de la crise, a-t-il ajouté.
jeudi 5 février 2009
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