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jeudi 5 février 2009

Google Latitude, ou comment être suivi à la trace

C'était prévisible : Google, qui s'intéresse décidément beaucoup à l'individu – d'un point de vue marketing s'entend –, propose désormais de le localiser précisément. Après s'être préoccupé de ses goûts, ses envies, ses centres d'intérêt, son travail, son aspect, voici maintenant que la firme se lance dans la géolocalisation des individus connectés. Ce service, extensin des capacités GPS liées à l'application google maps (pour mobile, version 3.0) et baptisé google latitude permettra d'indiquer sa position "approximative" mais également de connaître celle de ses contacts qui auront autorisé le service.

Le premier moteur mondial de recherche sur Internet lance ce service dans vingt-sept pays, dont la françe et treize autres pays de l'Union européenne. Il permet à ses utilisateurs de transmettre en permanence leur localisation aux personnes qu'ils auront sélectionnées (et qui possèdent un compte Gmail), grâce au positionnement sur son système de cartographie Google Maps, soit sur smartphone (téléphone portable multifonctions), soit sur ordinateur via une application sur le portail iGoogle. Par l'appui sur une touche, il sera non seulement possible de localiser vos amis, mais aussi de consulter leur statut ou de publier le vôtre. Une sorte de Facebook localisé et en temps réel.

Sarkozy promet un geste social et supprime la taxe professionnelle

Le chef de l'Etat a confirmé vouloir poursuivre les réformes décidées mais promis que l'argent que rapporterait l'argent prêté aux banques servirait à financer des mesures sociales.
Une semaine après la mobilisation syndicale du 29 janvier, Nicolas Sarkozy a promis jeudi soir des "mesures sociales" pour répondre à l'inquiétude des Français face à la crise et annoncé la suppression de la taxe professionnelle pour protéger l'activité économique.
Dès le début de son intervention radio-télévisée, le chef de l'Etat a, sans surprise, confirmé qu'il poursuivrait le cap des réformes "au même rythme", mais promis que la somme de 1,4 milliard d'euros rapportés par ces prêts servirait à aider les plus démunis.
"Nous avons mobilisé des moyens importants pour sauver les banques, pour l'instant" ça n'a "pas coûté un centime d'euro" aux Français, a-t-il expliqué sur TF1, France, M6 et RTL, répondant aux nombreuses critiques qui ont suivi sa décision de refinancer le système bancaire mis à mal par la crise financière.
"A la fin de l'année 2009, l'argent que nous avons prêté aux banques pour qu'elles fassent leur métier rapportera au budget de l'Etat 1,4 milliard d'euros (d'intérêts), que j'utiliserai intégralement pour financer des mesures sociales", a expliqué Nicolas Sarkozy.
Parmi les "pistes" susceptibles d'être financées par cette enveloppe, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il réfléchissait à une suppression de la 1ère tranche de l'impôt sur le revenu, à une "augmentation des allocations familiales", et à un "chèque emploi service payé par l'Etat (...) pour les personnes âgées qui vivent seules ou les mères de famille seules".
"L'Etat est prêt à faire un effort" pour "mieux protéger" les jeunes en fin de CDD et qui ne retrouvent pas d'emploi du fait de la crise, a-t-il ajouté.