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mardi 19 janvier 2016

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jeudi 14 janvier 2016

mardi 12 janvier 2016

Annaba : Des tortues géantes échouent sur les plages de Chetaïbi

Plusieurs tortues géantes adultes ont échoué, avant-hier, au niveau des plages de la commune de Chetaïbi (Annaba), à la limite de la wilaya de Skikda, avons-nous appris des habitants.

D’une longueur de plus d’un mètre, pesant plus de 100 kg, quatre autres individus de la même espèce ont été découverts également dans l’après-midi sur la plage du Cap de fer.  Selon des témoins oculaires, elles étaient plusieurs à rejoindre le littoral pour, en l’absence de secours, mourir sur le sable. On ignore jusque-là les raisons ayant amené ces tortues à finir anormalement leur cycle de vie sur les côtes est du pays, d’autant plus qu’elles sont bien portantes, indemnes physiquement et vivantes.
Alertées, les autorités locales n’ont pas encore réagi, tout autant que les associations écologiques. «Il s’agit de la tortue marine de Méditerranée, la tortue caouanne (Caretta Caretta). Autrefois aussi fréquente que commune en Méditerranée, elle est devenue très rare par le fait des prises accidentelles dans les filets de pêcheurs, devenus surexploiteurs, et de la pollution essentiellement tellurique. La principale cause aujourd’hui de la mortalité des tortues marines est l’ingestion de sachets en plastique transparent qui flottent entre deux eaux et que les tortues prennent pour des méduses dont elles très friandes.
Autrefois, les plages de sable blond du Nord-Est algérien étaient autant de lieux de ponte pour les tortues marines. Censées être mises à l’abri par le classement du Parc national d’El Kala, elles ont été ouvertes progressivement au public qui a chassé ces animaux très farouches», se désole Rafik Baba Ahmed, un écologiste de l’université d’El Tarf. Bien qu’elle soit protégée par la Convention de Washington, comme toutes les tortues marines,  la caouanne est une espèce de marine en forte voie de régression, qui subit encore un braconnage intense.

 

Annaba : Sans nouvelles de 16 harraga depuis le 1er janvier

Une véritable détresse s'est emparée des parents de 16 harraga, originaires de Annaba et de Dréan dans la wilaya d'El-Tarf, dont on est sans nouvelles depuis exactement le 1er janvier. Les parents de trois d'entre eux, habitant la ville de Dréan, nous ont raconté les péripéties de cette aventure dangereuse qui présage de tous les scénarios possibles et imaginables.
Nos interlocuteurs diront que, comme les autres parents des harraga disparus, ils ne cessent de frapper à toutes les portes à la recherche de la moindre nouvelle. La marine nationale à Annaba a été sollicitée à plusieurs reprises, celle de Tunisie aussi ainsi que les services consulaires de la Tunisie à Annaba. Ces parents ne comptent pas s'arrêter là et, outre la médiatisation de l'affaire, ils n'épargneront aucune piste auprès des services et instances à même de les informer sur cette affaire. Voilà maintenant comment se sont passés les choses, d'après les frères des disparus. Le départ vers les côtes italiennes devait avoir lieu le 1er janvier à 04 h du matin à partir de la plage de Oued Bagrat, connue aussi de plage de Djénène El Bey, commune de Séraïdi, dans la wilaya de Annaba. Les candidats à l'émigration clandestine s'étaient acquittés de la somme de 7 millions de cts chacun pour prendre place dans une barque en bon état, équipée d'un bon moteur et du nécessaire comme le GPS, appartenant à un passeur marin habitant la cité El Bouni. Mais, au moment de prendre le large, il s'est produit comme une sorte de braquage, selon le témoignage de neuf personnes qui n'ont pu prendre la mer. En effet, selon leur récit, une autre barque, vétuste, à bord de laquelle se trouvaient une quinzaine de personnes, habitant les cités Essarouel et Oued Ennil, dans la commune d'El Bouni à Annaba
, ont empêché la première barque à poursuivre sa route. D'où le retour au rivage et une bagarre pour s'emparer de la bonne barque. Un groupe donc a pris la mer et les autres sont retournés chez eux.
Depuis, soit exactement neuf jours, c'est le désarroi total chez les parents de ces jeunes dont on est encore sans nouvelle, car, si leur embarcation avait coulé, la mer aurait rejeté les corps quelque part. La thèse qu'elle ait chaviré est aussi possible et le dernier signe de vie, ont fait savoir ces parents, ce sont ces SMS envoyés par l'un d'entre eux en fin de journée de ce 1er janvier puis plus rien.