Google recherche

Recherche personnalisée

jeudi 19 mars 2009

Ben Laden menace le nouveau président somalien

Dans un message adressé aux "champions de Somalie", oussama ben Laden, le chef d'Al-Qaida, appelle les radicaux islamistes en Somalie à renverser et à combattre le président charif echikh Ahmed.
chukh ahmed , qui dirigeait les Tribunaux islamiques, a succédé à la présidence à Abdullahi Yusuf Ahmed, poussé à la démission fin décembre. Le Parlement somalien réuni à Djibouti, a élu l'ancien chef de guerre avec la lourde tâche de ramener la paix en Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique en guerre civile depuis 1991. "Il est comme les présidents [arabes], qui sont à la solde de nos ennemis", dit ben laden. "La guerre qui s'est déroulée sur votre sol ces dernières années est une guerre entre l'islam et une croisade internationale", ajoute le chef d'Al-Qaida. Ben Laden met en garde les Somaliens contre "les initiatives présentées comme islamistes mais qui sont contraires à la charia [loi islamique]", les exhortant "à la patience" et à la résistance d'autant qu'ils constituent, selon lui, "la première ligne de défense du sud-ouest du monde islamique".Les forces de Sharif Cheikh Ahmed combattent toujours pour reprendre le contrôle de la capitale Mogadiscio et de régions sud du pays contrôlées par des insurgés. L'aile radicale de l'opposition affirme vouloir poursuivre son combat jusqu'au départ de toutes les troupes étrangères du pays, en référence aux 3 400 soldats de la force de paix de l'Union africaine en Somalie.

Des soldats israéliens accusent Tsahal de crimes de guerre

Des témoignages de soldats israéliens ayant participé aux combats dans la bande de Gaza, confirment que des militaires israéliens ont tué des civils palestiniens sans défense durant l'offensive dans la bande de Gaza. Des soldats qui sortaient d'une académie militaire portant le nom hyzhak rabine, ont publié leurs récits dans la lettre d'information publiée par cette institution. Parmi les témoignages repris par les médias israéliens - Haaretz, les radios publique et militaire -, figurent le cas d'une mère palestinienne abattue avec ses deux enfants par un sniper israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle.Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. D'autres témoignages font également état d'exactions, d'actes de vandalisme et de destructions dans des maisons.Le directeur du collège, Dany Zamir, a réagi à la radio publique en affirmant qu'il s'agissait de "témoignages très durs sur des tirs injustifiés contre des civils, de destructions de biens qui dénotent une atmosphère dans laquelle on se croit permis d'utiliser la force sans restriction contre les Palestiniens". Il a précisé qu'il avait transmis ces témoignages à l'état-major pour qu'une enquête soit diligentée.Un commentateur de la radio publique, Moshé Hanegbi, spécialisé dans les questions juridiques, a estimé que ces témoignages étaient "d'autant plus inquiétants qu'ils ne viennent pas de Palestiniens, mais de soldats qui n'ont aucun intérêt à ternir la réputation de leurs camarades". Pour lui, "il ne faut pas que l'armée enquête sur elle-même car une telle enquête ne serait pas crédible alors qu'Israël est accusé de crime de guerre à l'étranger et que des officiers pourraient été poursuivis dans le monde".