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mardi 12 janvier 2016

Annaba : Sans nouvelles de 16 harraga depuis le 1er janvier

Une véritable détresse s'est emparée des parents de 16 harraga, originaires de Annaba et de Dréan dans la wilaya d'El-Tarf, dont on est sans nouvelles depuis exactement le 1er janvier. Les parents de trois d'entre eux, habitant la ville de Dréan, nous ont raconté les péripéties de cette aventure dangereuse qui présage de tous les scénarios possibles et imaginables.
Nos interlocuteurs diront que, comme les autres parents des harraga disparus, ils ne cessent de frapper à toutes les portes à la recherche de la moindre nouvelle. La marine nationale à Annaba a été sollicitée à plusieurs reprises, celle de Tunisie aussi ainsi que les services consulaires de la Tunisie à Annaba. Ces parents ne comptent pas s'arrêter là et, outre la médiatisation de l'affaire, ils n'épargneront aucune piste auprès des services et instances à même de les informer sur cette affaire. Voilà maintenant comment se sont passés les choses, d'après les frères des disparus. Le départ vers les côtes italiennes devait avoir lieu le 1er janvier à 04 h du matin à partir de la plage de Oued Bagrat, connue aussi de plage de Djénène El Bey, commune de Séraïdi, dans la wilaya de Annaba. Les candidats à l'émigration clandestine s'étaient acquittés de la somme de 7 millions de cts chacun pour prendre place dans une barque en bon état, équipée d'un bon moteur et du nécessaire comme le GPS, appartenant à un passeur marin habitant la cité El Bouni. Mais, au moment de prendre le large, il s'est produit comme une sorte de braquage, selon le témoignage de neuf personnes qui n'ont pu prendre la mer. En effet, selon leur récit, une autre barque, vétuste, à bord de laquelle se trouvaient une quinzaine de personnes, habitant les cités Essarouel et Oued Ennil, dans la commune d'El Bouni à Annaba
, ont empêché la première barque à poursuivre sa route. D'où le retour au rivage et une bagarre pour s'emparer de la bonne barque. Un groupe donc a pris la mer et les autres sont retournés chez eux.
Depuis, soit exactement neuf jours, c'est le désarroi total chez les parents de ces jeunes dont on est encore sans nouvelle, car, si leur embarcation avait coulé, la mer aurait rejeté les corps quelque part. La thèse qu'elle ait chaviré est aussi possible et le dernier signe de vie, ont fait savoir ces parents, ce sont ces SMS envoyés par l'un d'entre eux en fin de journée de ce 1er janvier puis plus rien.

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